Un Homme A Poil Sur Le Net

28 08 2006

Go to the US, end up in jail…

Filed under: C'est la vie... — Un Homme @ 17:07

Les tribulations d’un développeur argentin pour tenter de passer une interview à Los Angeles:
http://pupeno.com/publications/visiting-usa-an-odyssey/

“The land of the free? Whoever told you that is your ennemy.” (Rage Against The Machine)

25 08 2006

Merci les éditions Atlas…

Filed under: C'est la vie...,Délires — Un Homme @ 8:39

“Dark Vador et son fascicule pour 1 €.”

Quelque part, ça casse un peu la magie, non?

21 08 2006

Espoir

Filed under: C'est la vie... — Un Homme @ 12:07

Nature
“Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur?”

17 08 2006

(T)erreur en plein ciel?

Filed under: C'est la vie...,Réflexions — Un Homme @ 13:50

On a beaucoup parlé de la tentative présumée d’attentats en Grande-Bretagne; mais la methode utilisée par les présumés terroristes ne serait-elle qu’un hoax?
Le Register met en cause la théorie des liquides qui melangés provoqueraient l’explosion d’un avion dans cet article.

9 08 2006

Aumône de croissance

Filed under: C'est la vie...,Paradoxal système,Réflexions — Un Homme @ 14:47

Selon le dogme économique actuel (c’est-à-dire libéral), la croissance génère de l’emploi et donc permet de réduire le chômage.
Quels sont les chiffres qui permettent d’étayer une telle hypothèse?

Comme je suis curieux, j’ai été jeter un coup d’oeil au site Eurostat qui permet de voir les chiffres officiels des différents pays de l’Union Européenne et je me suis amusé à faire un graphe reprenant deux indicateurs habituellement utilisés par les médias (taux de croissance et taux de chômage) ainsi qu’un autre indicateur généralement peu utilisé et que je trouve pourtant intéressant (taux de risque de pauvreté) sur dix ans (entre 1994 et 2005).

Le résultat pour le petit (mais riche) pays où je vis est intéressant:
Statistiques pour la Belgique
(les données sont disponibles ici, ici et ici)

Si les courbes du taux de chômage et du taux de pauvreté relative semblent bien suivre des évolutions similaires, vouloir les corréler avec la courbe de l’évolution de la croissance me paraît pour le moins hasardeux…

Peut-être faut-il regarder sur une plus longue période?
Essayons de voir l’évolution entre 1985 et 1995.

D’après ce document (tableau I p. 27), le taux de pauvreté relative en Belgique était de 10,5% en 1985, de 11,4% en 1988 et de 10,7% en 1992 (à noter que ça représente tout de même 5% de moins que le taux actuel).
D’après ce document, le taux de chômage est passé de 11,3% en 1985 à 10,1% en 1988 pour arriver à 6,7% en 1992.
Quand à la croissance, d’après ce document, elle est passée de 1,6% en 1985 à 4,4% en 1988 pour arriver à 1,1% en 1992.
Les chiffres ne sont évidemment pas calculés de la même façon que ceux d’Eurostat; mais ce qui nous intéresse, ce n’est pas leur valeur mais leur évolution dans le temps.

Peut-on constater une corrélation entre l’évolution de la croissance et celle du taux de chômage ou du taux de pauvreté relative?

Pas vraiment.

Par conséquent, il serait peut-être temps d’abandonner ce dogme de l’orthodoxie libérale qui voudrait que la croissance permette de lutter contre le chômage.

(pour ceux que ça interesse, j’ai également fait des graphes pour l’Espagne et le Royaume-Uni; ceux qui veulent avoir une image un peu plus detaillée de la situation des ménages belges en 2003 peuvent lire ce document et je ne peux bien sur que vous encourager à lire ce texte de Thitho concernant la croissance.)

8 08 2006

A qui profite le crime (de guerre)

Filed under: C'est la vie...,Réflexions — Un Homme @ 11:40

A qui profite réellement la guerre? Pas à ceux au nom desquels on prétend la faire; pas aux populations civiles qui paient toujours le plus lourd tribut.

Alors à qui?

Commençons par nous demander d’où viennent toutes ces bombes, toutes ces roquettes qui se déversent par milliers. Ca ne pousse pas sur les arbres, ça s’achète. On peut même dire qu’il s’agit d’un commerce très lucratif.

D’après cet article, les dépenses militaires en 2005 ont atteint environ 1,81 trillions de dollars. Essentiellement aux Etats-Unis (est-ce une surprise) qui couvrent 48% de ces dépenses. Israël se contente d’une modeste 15ème place avec un peu moins de 10 milliards de dollars, ce qui répresente quand-même 10% de son PIB.

10% du PIB? C’est énorme! Cela n’affecterait-il pas l’économie israélienne?

Le pays est-il handicapé par son énorme dépense militaire (10 % du PIB, contre moins de 4 % pour un pays comme la France) ? « Non, pas vraiment, explique un diplomate européen, car vous avez, d’une part les considérables exportations de matériel militaire vers le monde entier à l’exception du monde arabo-musulman ; et d’autre part, les innombrables retombées de la recherche militaire sur le secteur civil. Aujourd’hui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le secteur militaire contribue grandement à la croissance économique de l’État d’Israël ! »

(extrait de cet article du Figaro)

Bon sang mais c’est bien sur… L’augmentation des dépenses militaires profite avant tout aux pays exportateurs d’armes, dont les cinq premiers se trouvent justement être les cinq pays membres permanents du Conseil de Securité des Nations-Unies, et le sixième n’est autre qu’Israël.

Sans oublier qu’une guerre c’est également un terrain d’essai pour tester les nouvelles armes (par exemple: nucléaire – Hiroshima, chimique – Vietnam, uranium appauvri -Afghanistan, …); qui voudrait se priver d’un laboratoire si lucratif?

Mais la guerre, ce n’est pas que de l’argent, il y a également des motivations politiques, le plus souvent intérieures. Ce n’est pas un mystère, une guerre tend à souder une nation derrière ses dirigeants et permet d’occulter les problèmes internes (corruption, chomage, déficits budgétaires, …).
De plus, les conflits actuels visent également à radicaliser les opinions publiques: “Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous”.
Une radicalisation telle que les amis d’hier (Ben Laden et les talibans, Saddam Hussein, le Hamas et la Syrie par exemple) deviennent les ennemis jurés de notre “civilisation” (avec en filigrane la fameuse théorie du choc des civilisations, particulièrement amusante quand on se rappelle que la plupart des mouvements islamistes ont bénéficié du soutien des démocraties occidentales, et que l’on voit le résultat en Irak), et qui permet, sous couvert de la dénomination très floue de “guerre contre le terrorisme”, de remettre en cause les droits fondamentaux (torture, arrestations arbitraires, tribunaux d’exception, …).

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur le sujet; mais je pense que j’ai déjà été trop long et on va finir par croire que c’est Thitho qui écrit mes textes ;)

7 08 2006

Vivre autrement (part 1) renoncer à la télévision

(ce post fait un peu suite à celui-ci)

Bon, au-delà du titre pompeux, je voudrais faire une série d’articles sur les moyens que nous avons de vivre autrement à l’heure actuelle.

La première question que l’on peut se poser est bien naturellement: Pourquoi faudrait-il vivre autrement?

La réponse est simple: notre mode de vie actuel n’est pas durable, simplement parce que les ressources naturelles sur lesquelles il repose ne sont pas illimitées.
(petite parenthèse: vous pouvez avoir une idée de votre empreinte écologique grace à ce site)

De deux choses l’une, soit on tente de nier l’évidence et l’on continue à croire aveuglement en une économie de marché qui finira logiquement par considérer les besoins élémentaires comme autant de marchés (on n’en est déjà pas très loin), ceci au risque évident d’un “clash” gigantesque lorsqu’on finira dans le mur; soit l’on accepte le fait que nous ne pouvons pas continuer à vivre comme nous le faisons et l’on réflechit à des alternatives possibles avec l’idée de réduire l’ampleur du “clash” qui nous attend.

En ce sens, la première chose à faire est de changer les esprits en se libérant des mass-media qui nous poussent au consumérisme. Le premier d’entre-eux est bien évidemment la télévision.
Entendons-nous bien, ce n’est pas la télévision en tant que telle que je condamne. Elle peut avoir un rôle dans l’édification populaire. Non, ce que je condamne c’est son asservissement total à la publicité et à la marchandisation de manière générale, qui la transforme en medium totalement passif, ne cherchant plus qu’à vendre du temps de cerveau humain disponible aux annonceurs.

Bien sur la publicité est pervasive et, telle un cancer de notre société, elle s’est répandue jusque dans les moindres recoins de nos vies. Se couper de la télévision ne permet pas de lui échapper entièrement; mais j’ai constaté que la télévision, medium assoçiant le son à l’image, était beaucoup plus efficace que les autres (son ou image), et par conséquent, la supprimer permettait de diminuer l’intensité de l’agression publicitaire.

Par ailleurs, la soumission de la télévision (et des autres medias également) aux annonceurs publicitaires implique également la volonté de celle-ci d’éviter tout sujet qui pourrait les fâcher, créant ainsi une forme de discours unique et évitant de la sorte toute remise en question du modèle de société dans laquelle nous vivons.

Le télévision est une prison pour notre esprit; une prison d’autant plus pernicieuse qu’au travers la multiplication des chaînes (terme approprié s’il en est ;) et des programmes elle veut nous faire croire que nous avons le choix. Le seul véritable choix que nous ayons est de l’éteindre… ou pas.

6 08 2006

C’était le bon temps…

Filed under: C'est la vie...,Vive l'Anarchie — Un Homme @ 18:13

Il y a 70 ans, c’était le Front Populaire et les premiers congés payés que nous prenons à présent pour acquis. C’était également le début de la guerre d’Espagne où les forces de la Réaction montraient qu’elles étaient prêtes à tout pour maintenir les inégalités sociales quitte à sacrifier une démocratie que nous tenons aussi pour acquise.
1936 c’était également les Jeux Olympiques de Berlin que certains voulaient être une démonstration de la supériorité d’une race sur les autres; une idée qui a été abandonnée depuis longtemps, à moins que…

C’était il y a 61 ans, le 6 août 1945, les Etats-Unis lachaient le feu nucléaire sur Hiroshima. Aujourd’hui ils se contentent de lacher des bombes à l’uranium appauvri et de décider qui peut ou ne peut pas accéder à la technologie nucléaire, tout cela sous l’oeil mi-complice, mi-abusé de leurs valets alliés occidentaux…

Finalement, le temps passe et rien n’a vraiment changé…

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