Voila, ce blog a un an (et toutes ses dents?). Je ne vais pas chanter “Happy birthday” (parce qu’il y a un copyright dessus et que ca coute cher) mais l’esprit y est.
Je pourrais faire un bilan, des statistiques; mais l’essentiel pour moi se resume au fait que cet espace me sert exactement comme je le souhaitais et que j’espere que cela continuera de la sorte :)
Attaque la banque
(Miss Helium)
attaque la banque mondiale
attaque la banque
et brûle le fric
de la Suisse à Monaco
dans tous les paradis fiscaux
les riches protègent leur magot
derrière des comptes à numéro
(refrain)
de Wallstreet à Tokyo
les actionnaires se partagent le gâteau
de Kaboul à Rio
les pauvres aiguisent leurs couteaux
(refrain)
pour réussir le casse
il faut le bon mot de passe
FMI, OMC, G8
sésame mondial, ouvre-toi!
(refrain)
méfie-toi des chiens de gardes
ils sont armés de flingues, de matraques,
ils jubilent quand ils frappent à mort
ceux qui ne sont pas de leur bord
(refrain)
la consommation
c’est le moteur de la machination
le pognon
c’est la clé de l’illusion
(refrain)
pour échapper au capital
quitte ton travail
et rejoins l’armée des fauchés
en quête d’une autre réalité
attaque ta banque
attaque ta banque
et brûle ton fric!
Liberté, Egalité, Fraternité
Célebrons ce 14-Juillet en musique avec Miss Helium (dont j’avais déjà parlé ici et qui se produira au DIY-against the state, une petite chanson sur la fameuse Tolerance Zero si chère à notre ministre de la Police (trouvé via Sarkostique):
http://miss-helium.org/mp3/Miss_Helium_09_tolerance_zero.mp3
Aux armes citoyens… ;)
It’s a wonderful life…
BEYROUTH (AFP) – Israël a bombardé jeudi matin l’aéroport de Beyrouth et mené des raids aériens ayant fait 27 morts, dont dix enfants, dans le sud du Liban, au lendemain de la capture de deux soldats israéliens par le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
C’est certain, la paix est pour demain…
Hier je revoyais justement Full Metal Jacket et une scene presentait un soldat tirant sur des civils depuis son helicoptere en se justifiant par:
“Anyone that runs, is a VC. Anyone that stands still, is a well-disciplined VC!”
On dirait que l’armee israelienne a la meme approche…
Le Marché, Sauveur suprême
La lecture de la prose libérale peut parfois (souvent?) se révéler intéressante. Par exemple, cet article au titre plutot anodin: “Balance courante américaine : s’attaquer au déficit”
L’entête de l’article est le suivant:
Peu de questions économiques ont récemment posé autant de problèmes aux autorités et aux économistes que le déficit des paiements courants des États-Unis. Certains redoutent qu’il ne représente une bombe à retardement pour l’économie mondiale. Dernièrement, une thèse bien différente a émergé, ramenant le déficit à un mirage sans réelle gravité. Les experts les plus sérieux conviennent cependant que la situation actuelle n’est pas viable. D’où vient ce déficit ? Pourquoi pose-t-il un problème et comment faut-il le traiter ?
Alors petite note liminaire à tous ceux qui vantent les mérites de l’économie américaine: elle va mal, très mal…
Morceaux choisis:
il faut d’abord souligner que ce déficit est immense. En 2005, il a atteint plus de 800 milliards de dollars US, soit 6,4 % du PIB américain.
En mai 2005, selon un article de Lehman Brothers : « si les États-Unis étaient une économie de marché émergente – ce qui n’est certainement pas le cas – (…)[ses indicateurs de risque] impliqueraient une probabilité de crise financière proche de 50 % ».
Bref, l’économie américaine est quasiment en faillite, comment parvient-elle à s’en sortir?
les États-Unis bénéficient du privilège de pouvoir emprunter dans leur propre monnaie – le dollar est la principale monnaie de réserve du monde – mais il est difficile de savoir combien de temps cette particularité permettra aux États-Unis d’éviter un ajustement perturbateur. Quoi qu’il en soit, la dette extérieure nette du pays augmente inexorablement : elle représentait près de 2 500 milliards USD en 2004, soit 22 % du PIB.
le dollar risque simplement de perdre sa place de monnaie principale de réserve internationale si la confiance dans sa valeur diminue, ou si l’euro devient plus attractif.
Autrement dit, lorsque le dollar cessera d’être la monnaie de référence, ca va faire mal…
les États-Unis dépensent beaucoup plus qu’ils ne produisent.
Les ménages américains n’épargnent plus, heureusement des investisseurs étrangers sont là pour prendre la relève…
Désormais, les investisseurs étrangers détiennent près de la moitié de la dette publique fédérale des États-Unis.
Mais alors, que faire?
Le flottement du dollar et la libre circulation des capitaux empêchent toute mesure délibérée pour contenir le déficit.
Mais c’est pas pour cela que le gouvernement doit se croiser les bras:
Les autorités américaines devraient au moins éviter d’amplifier le déséquilibre par des décisions budgétaires qui défavorisent l’épargne.
La solution c’est évidemment d’augmenter la précarité flexibilité:
Le gouvernement doit donc rechercher la flexibilité sur les marchés américains des produits et du travail.
Heureusement, les États-Unis possèdent sans doute les marchés les plus flexibles de l’OCDE
En conclusion:
Le message est simple : oui, le problème du déficit des paiements courants des États-Unis pourrait devenir grave et non, l’intervention directe n’est pas la solution.
En fin de compte, le marché, si on le lui permet, peut faire le reste.
Résumons-nous. Suite à des politiques gouvernementales qui en ont fait un des “marchés les plus flexibles de l’OCDE” [bonne intervention gouvernementale], en même temps que l’épargne diminue (y a-t-il une corrélation entre les deux phénomènes? Les ménages qui doivent cumuler plusieurs emplois simultanés pour parvenir à joindre les deux bouts ont-ils vraiment l’opportunité d’épargner à votre avis?), le déficit se creuse de manière spectaculaire.
Comment résorber ce déficit? Certainement pas en intervenant directement [hou hou pas bien] mais pas non plus en n’intervenant pas [ah bon; moi qui pensait qu’il fallait laisser le marché se réguler tout seul, faut donc intervenir pour l’aider?] et hop, un mot, un geste et “le marché […] peut faire le reste.”
Y a pas à dire, l’avenir s’annonce radieux…
Rien ne se perd, rien ne se crée mais tout s’achète
Vu sur Indymedia:
Déclaration de Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE depuis le 1er juin :
« L’enseignement est un produit de commerce, une marchandise de valeur internationale, quelque chose qui peut être exporté. Les établissements doivent montrer leur présence sur la scène internationale »
Voilà au-moins qui a le mérite d’être clair…
La feinte du jour
Un collègue qui parle d’une société qui fournit des murs d’écrans de monitoring au Koweit, moi:
“pendant le jour ils monitorent les problèmes et la nuit ils regardent les mires”. (l’émir) :D
(oui, ça me fait rire ;)
Trezeguet comme un pinson… ou pas.
Le fait est suffisamment rare que pour le souligner, repondant a l’invitation (on peut meme carrement parler de defi) de Madame C., j’ai ete voir (la fin) de la finale opposant la France a l’Italie au centre ville.
Bien qu’a moitie francais, je penchais plutot pour l’Italie (parce que les Francais nous auraient encore pompe l’air pendant des annees s’ils avaient gagne). Bref, je suis alle, j’ai vu (mais pas grand-chose vu la foule) et j’ai meme trouve cela plutot amusant… L’ambiance etait plutot bonne meme entre supporters francais et italiens, il y a eu du suspense jusqu’au bout et du spectaculaire avec le coup de tete de Zidane (une triste fin pour sa carriere).
Evidemment, les supporters italiens etaient dechaines (et donc fort bruyants) apres la victoire; mais leur joie faisait plaisir a voir :)
Rendez-vous dans quatre ans? ;)
