Cet intéressant post d’Aiki souligne un phénomène récent, la criminalisation latente de la gratuité.
En fait, on cherche à nous persuader que “tout à un prix”, “rien n’est gratuit”, etc. et du coup, échanger des fichiers musicaux devient un crime par exemple… A quand une taxe sur les chants d’oiseaux qui ont encore l’outrecuidance de n’être pas enregistré à la SABAM/SACEM et autres…
Paradoxalement, dans le meme temps, on assiste à une concurrence effrénée pour avoir “le meilleur prix”, “le prix le plus bas” et le fameux “moins cher c’est illégal” que je cite en titre.
Là par contre, rien à redire, c’est la loi du marché qui s’applique et peu importe que ces prix bas soient obtenus au détriment des producteurs, en bradant les normes sociales, etc.
Donc, la lutte à mort pour le prix le plus bas, c’est bien, c’est le marché; par contre, la gratuité, c’est mal, c’est de la concurrence déloyale, une hérésie…
Dans un autre registre, un article dans le Canard Enchaîné de la semaine dernière évoquait le danger que courent un certain nombre de techniques “traditionnelles”, comme le purin d’orties, interdites de commercialisation car pas homologuées.
En fait, dans un cas comme dans l’autre, ce à quoi l’on assiste est une véritable marchandisation de la société et que ce qui échappe à sa sphère d’influence est néfaste, voire dangereux…
Le XXIème siècle sera celui des marchands en tout genre…