Japon dernier jour: Ikebukuro, Akihabara & Shinjuku

Vu mon état de fatigue, je n’ai pas fait grand-chose ce dernier jour.
J’ai commencé par un peu1 de shopping au Seibu d’Ikebukuro:
Ikebukuro

Ensuite, petite ballade dans les rues d’Electric Town à Akihabara:
Akihabara

Puis je décide de rentrer à l’auberge en attendant le soir où je devais aller dîner à Shinjuku. Sur le chemin, à proximité de l’auberge, j’ai fait le détour par le sanctuaire Nezu qui était très agréable (mais un peu bruyant à cause des travaux juste à côté):
Nezu-jinja

Malheureusement, le soir j’ai oublié mon appareil photo à l’auberge et n’ai donc pas pu prendre de photo de Shinjuku by night :(

Le lendemain matin, je goûtais les joies du train bondé pour me rendre à la gare de Tokyo et de là partir pour l’aéroport…

Ces 15 jours furent merveilleux et je pense déjà à mon prochain voyage là-bas… :D

  1. trop peu hélas, je n’avais pas la place dans mon sac pour pouvoir ramener beaucoup de souvenirs… []

La propriété, c’est dépassé

Au moment où mon ami Thitho s’interroge sur les fondements de la propriété, j’aimerais développer ici une autre idée…

En tant qu’outil juridique, à quoi sert le droit à la propriété?

De manière schématique, il permet aux individus des classes possédantes de conserver leur statut et fait miroiter à ceux qui en sont exclu la possibilité d’y accéder. En ce sens, la propriété est l’élément fondamental des inégalités sociales.

La propriété consacre le droit d’un individu sur un bien, la faculté pour celui-ci de vendre, louer, prêter, donner, transformer ou détruire ce bien.

Sous nos latitudes, la plupart d’entre-nous sont effectivement propriétaires d’un certain nombre de biens: l’ordinateur sur lequel je tape ce texte, la table qui le supporte, la lampe qui m’éclaire sont effectivement ma propriété puisque je les ai acquis par achat.

Cependant, je ne suis pas propriétaire d’un certain nombre d’autres biens dont je jouis pourtant: je loue mon appartement, mon téléphone portable est mis à ma disposition par ma société; de même, je pourrais jouir d’une voiture de société qui ne serait pas ma propriété, …

Regardons encore un cran plus loin: nous ne sommes pas propriétaires de l’essentiel des services1 dont nous jouissons. L’eau, l’électricité, la ligne téléphonique, la connexion internet, l’accès aux soins, les diverses assurances, etc., nous sont tous fournis par des tiers.

Pour autant, le Législateur a cru bon de garantir un accès minimal à certains de ces biens (eau, électricité, soins, …); mais pourquoi se limiter seulement à quelques biens?

Dans nos sociétés où nous produisons plus que ce dont nous avons besoin, pourquoi ne pas remplacer le droit de certains à protéger un bien par le droit de tous à y accéder?

  1. qui sont également une forme de biens []

Japon 12ème jour: Tokyo – Harajuku & Shibuya

Retour à Tokyo en shinkansen. Un trajet sans histoire mais il est dit que je ne parviendrai pas à voir le Mont Fuji-san durant ce séjour…

A l’arrivée à Tokyo, je vais déposer mon sac au ryokan. Je commence à sérieusement sentir la fatigue de ces 11 jours de marche intensive… Je me repose un peu avant de me ballader dans le quartier pour rejoindre la gare de Nishi-Nippori et de là, me rendre à Harajuku pour visiter le sanctuaire Meiji-jingu.

Le temps est aux ondées, ce qui complique un peu la prise de photos. Le parc est magnifique et le grand torii est splendide dans la lumière du soleil couchant:
Meiji-jingu

Ensuite, un petit tour du côté de Shibuya, mais c’est presque pour dire “j’y étais”:
Shibuya

Le soir, quand je me décide à sortir pour aller manger un bout, il pleut à verse. Pas grave, on trouve toujours des petits restos partout…
Pas de chance, tous ceux que j’apercois sont fermés. En désespoir de cause, je me contente d’un Mos Burger (à prononcer Mossu Baagaa :D)…

Faut faire le plein

Suite à la demande insistante de Melissa, voici une image de mon frigo plein (enfin, moins vide que d’habitude quoi ;)):

mon refrigerateur

Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, j’avais déjà publié une photo de mon frigo vide ici ;)

Sur ce, je vais aller le vider…

Rions un peu avec la démocratie

Je viens d’ajouter un petit sondage amusant1:
[poll=2]

Imaginons un scénario complètement fou où l’extrême-droite et l’extrême-gauche seraient présents au second tour de l’élection présidentielle.

Qui l’emporterait dans ce cas de figure?

Question annexe, pensez-vous dans ce cas que le résultat des urnes puisse être remis en question?

  1. il se trouve également sur le côté du blog et restera ouvert jusqu’à dimanche prochain []

Japon 11ème jour: Himeji

Ce dernier dimanche au Japon était consacré à la visite du très beau château d’Himeji, l’un des seuls à avoir échappé aux catastrophes naturelles et à la guerre:
château d'Himeji

Evidemment, comme c’était dimanche et qu’il faisait beau, la foule se pressait non seulement dans le parc; mais également au château. Je pense que c’est l’endroit où j’ai été confronté à la foule la plus compacte (à l’exception du train le matin de mon départ).

Quoiqu’il en soit, c’est probablement la visite que j’ai préférée (mais bon, j’adore les châteaux ;)).

Après avoir mangé un takoyaki dans le parc, direction la gare pour faire un saut par Kobe avant de rentrer à Osaka.
A côté de la gare, j’avise un magasin de gaufres belges (la Belgique est visiblement connue pour ses gaufres bien plus que pour son chocolat ou ses bières):
Manneken, Belgian Waffle

Kobe, en comparaison avec Himeji qui est pourtant une ville plus petite, semble déserte. La ville connaît paraît-il une récession économique importante, conséquence du tremblement de terre de 1995 qui a vu la plupart des entreprises déplacer leurs bureaux vers Osaka, située juste à côté.
Kobe, Harbor Land

De retour à Osaka, petit tour en haut du Umeda Sky Building pour voir les lumières d’Osaka la nuit. Malheureusement, les photos sont ratées…

Public et privé construisent un bateau: Galileo tombe à l’eau

Ah merveille du partenariat public-privé, panacée actuelle:

Galileo devait jusqu’ici être mis en place dans le cadre d’un partenariat public-privé, avec deux tiers de financement privé. Mais le consortium industriel retenu refuse désormais d’assumer sa part des risques financiers.

(Le Soir, pour rappel, Galileo est le système de satellites qui devait concurrencer le GPS américain…)

En fait, le capitalisme fonctionne à merveille, tant qu’il y a des Etats derrière pour garantir la mise…