Ainsi donc ce n’était qu’un rêve,
une petite parenthèse de douceur,
hélas, cent fois trop brève,
avant le retour au malheur,
car c’est vrai, j’en crève
de n’avoir pu saisir son coeur
avant que le jour ne se lève.
Je voudrais trouver les mots
à même d’apaiser ses peurs
et chasser les sombres echos
de ses anciennes frayeurs,
et, enfin, vivre à nouveau
baigné par la tendre lueur
d’un songe tellement beau
que nous oublierons les heures…