C’en serait drôle si ce n’était pas pathétique, ainsi donc, lors du congrès de l’Union des Masses Populaires (UMP) où il a été plébiscité par un vote quasi stalinien, Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il avait changé:
“Je veux crier pour tous ceux qui en France se sentent victime de l’injustice”, assène celui qui “n’est plus le candidat d’un parti”. Soucieux de répondre aux critiques sur son “ultralibéralisme” et son “atlantisme”, lancées par le Parti socialiste cette semaine, le président de l’UMP n’hésite pas : “J’ai changé parce qu’on change forcément quand on est confronté à l’angoisse de l’ouvrier qui a peur que son usine ferme.”
C’est certain qu’à Neuilly il doit souvent rencontrer des ouvriers confrontés à la peur des fermetures d’usines…
Mais rassurez-vous bonnes gens, le candidat de la droite républicaine n’a pas changé autant qu’il le prétend:
“Je n’accepte pas qu’on veuille habiter en France sans respecter et sans aimer la France.”
[…]
“La République réelle à laquelle je crois c’est celle qui veut une école de l’autorité et du respect où l’élève se lève quand le professeur entre, où les filles ne portent pas le voile, où les garçons ne gardent pas leur casquette en classe.”
(source cet article du Monde)
Après la carotte sociale, le bâton sécuritaire…
S’il y en a encore qui pensent que le candidat de l’UMP incarne le changement, je les invite vivement à lire les aventures du petit Nicolas dans Le Canard Enchaîné chaque semaine, ou à défaut, de consulter le site Sarkostique .