Bon, je vais quand même prendre un peu de temps pour vous narrer l’aventure que j’évoquais ici.
Notre groupe de sept personnes (dont deux personnes de Paris) décide de s’inscrire pour un séjour d’une semaine aux Ménuires sur le site de l’agence GoTo Travel (je vais pas mettre de lien vers le site parce qu’ils ne le méritent pas). Notre inscription est enregistrée et nous recevons les formulaires de virement et nous payons.
Quelques jours avant le départ, n’ayant toujours reçu aucune information concernant celui-ci. l’un d’entre-nous contacte alors l’agence qui, d’une part lui annonce qu’il n’y a pas d’appartement 7 personnes et que donc nous devrons nous contenter d’un appartement 6 personnes avec un matelas supplementaire, et d’autre part, que le départ s’effectue le vendredi à 17h. Bon passons sur le fait que ce n’est pas une heure vraiment pensée pour des employés; nous avons tous réussis à nous arranger pour être au rendez-vous un peu avant 17h.
Sur le parking Delta (le lieu du rendez-vous) pas de bus; mais un autre groupe d’un autre voyagiste qui attend aussi un bus; mais eux ne vont pas aux Ménuires. Un peu après 17h, nous aperçevons une personne de l’agence qui nous remet les documents que nous aurions dû recevoir par courier mais qui ne sont jamais arrivés car ils n’avaient apparemment pas timbré suffisamment et nous annonce que le bus sera là dans 5 minutes…
Vers 17h45 le bus arrive enfin. Au moment de nous embarquer, on nous explique qu’en fait le bus va à Paris où nous devrons changer de bus, ce qui explique pourquoi nous le partageons avec un groupe ayant une autre destination.
Nos amis parisiens sont ravis d’apprendre qu’ils ont fait le trajet Paris-Bruxelles pour rien…
Quoi qu’il en soit, nous voici parti en direction de Paris; mais évidemment, vendredi à 18h, la sortie de Bruxelles est difficile; et nous commencons à nous demander si le bus que nous devons prendre à Paris nous attendra…
Le trajet Bruxelles-Paris se passe sans grand problème et nous arrivons à la gare routière de Paris vers 22h15 où nous descendons. Sur le quai, personne pour nous guider vers notre bus. Nous partons aux informations et finissons par trouver notre accompagnatrice pour le prochain bus qui nous informe que le bus sera là dans 5 minutes (air connu). Au-moins nous sommes rassurés sur un point, le bus ne partira pas sans nous.
Le bus arrive finalement un peu avant 23h. En embarquant, nous discutons avec des parisiens et nous apprenons qu’en fait, le départ était prévu pour 22h et qu’eux attendent dans le froid depuis 21h30.
Une fois installés, l’accompagnatrice nous annonce qu’il est interdit de boire et manger dans le car, que les toilettes ne sont pas en bon état et donc à réserver aux urgences et qu’on fera un arrêt toutes les 4 heures.
Nous quittons Paris vers 23h, donc 23+4 = 3 heures du matin. Le bus s’arrête effectivement à 3h et certains se précipitent vers la porte pour s’entendre dire par les chauffeurs, qu’en fait ils ne font pas d’arrêt, ils changent simplement de chauffeurs et qu’il n’y a pas d’arrêt prévu entre minuit et 6h du matin.
C’est évidemment le tollé dans le bus. Les chauffeurs décident donc de quand même s’arrêter à une station-service pour une petite pause pipi/cloppe.
Nous repartons et essayons de trouver le sommeil, ce qui n’est pas facile étant donné que les chauffeurs tenaient à nous faire partager leur amour de radio Nostalgie; mais au moment où je commençais enfin à m’assoupir, le bus s’arrête, les lumières s’allument et les chauffeurs demandent à tous le monde de sortir. En effet, il est 6h et c’est l’heure de leur pause petit-déjeûner… Pas moyen de négocier pour laisser les dormeurs dans le car, tout le monde se retrouve dans une station-service…
Nous repartons vers 6h30 et je parviens enfin à grapiller quelques minutes de sommeil. Vers 8h30, j’ouvre les yeux et constate aux cimes enneigées que nous approchons enfin du but. C’était sans compter sur le professionnalisme de nos chauffeurs aidés de leur GPS. En effet, ils commencent par s’engager dans un parking réservé aux voitures. Faire demi-tour dans cet espace restreint leur a bien pris 15-20 minutes.
Nous arrivons enfin au niveau de la gare routière; mais, probablement pour nous faire plaisir, nous continuons avec l’idée de nous débarquer à hauteur des Bruyères (sur le haut de la station où nous devions être logés). Manque de bol, le chauffeur n’aperçoit pas le panneau indiquant les Bruyères et poursuit sa route vers la station suivante: Val-Thorens. Ce n’est que sous l’insistance des passagers qu’il accepte de faire demi-tour et, toujours guidé par ceux-ci, nous arrivons enfin aux Bruyères. Il est 9h30.
Nous sommes arrivés sur place; mais pas encore à la fin de nos surprises…
(à suivre)