Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année CCXVI de la Révolution. :)
Personnellement, pour fêter cette nouvelle année, je m’en vais quelques jours à Soudorgues dans la maison familliale de cAt…
A bientôt!
Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année CCXVI de la Révolution. :)
Personnellement, pour fêter cette nouvelle année, je m’en vais quelques jours à Soudorgues dans la maison familliale de cAt…
A bientôt!
Ce jour du Labour me paraît approprié pour parler un peu de travail. Commencons par préciser que par travail, j’entends sa forme remunérée, c’est à dire le travail que l’on effectue pour obtenir de quoi vivre dans nos sociétés.
En effet, dans nos sociétés, le travail est, du moins pour une large majorité, une nécessité pour vivre. Par conséquent, jouir d’un emploi est une chance. Cette chance est généralement présentée comme la forme naturelle de la vie en société et, par conséquent, ceux qui ne jouissent pas d’un emploi sont considérés comme anormaux, marginaux, hors du système.
Et pourtant, cette forme de travail n’est finalement qu’une des formes de contrôle exercée par le pouvoir sur les citoyens. Car, c’est bien le pouvoir (économique et/ou politique) qui décide de l’engagement ou non du travailleur. Si le contrat de travail est théoriquement librement consenti entre les deux parties, on sait bien qu’il s’exerce plus de pressions sur le travailleur que sur l’employeur: l’agitation permanente du spectre du chômage et sa criminalisation ((voir par exemple cet article)) et ses corrolaires: la précarité, l’écartement de la norme sociale, etc.
De plus, le monde du travail n’est pas démocratique et, même si le travailleur à des droits garantis par la loi, la peur du chômage, les rends souvent inappliqués. Bref, le droit du travailleur se résume bien souvent au droit de la boucler (la gueule et la ceinture)…
Au moment où nous commencons à réaliser que notre consumérisme nous mènera peut-être à notre fin, les chômeurs, nouveaux décroissants, sont peut-être l’exemple à suivre plutôt qu’à condamner…
Il y aurait encore bien des choses à dire sur la question; mais je dois travailler là ;)
De manière assez amusante, au moment où le French Doctor parle de risque de guerre avec l’Iran, dans le quotidien israélien Haaretz, on peut lire cet article sur une série télé iranienne qui parle de l’Holocauste, ce qui peut sembler étrange pour une république islamique.
Au passage, on apprend que:
About 25,000 Jews live in Iran, the largest Jewish community in the Middle East after Israel. They have one representative in the Parliament of the country, which is run mostly by Islamic clerics.
Voila qui tranche un peu avec la vision habituelle que l’on a de ce pays de l’Axe du Mal… ;)
C’est presque ce que veut nous dire cet article de l’Observateur OCDE au titre ultra-provocant de “Le PIB et ses limites“:
Les économistes se reposent généralement sur des indicateurs monétaires, comme le PIB par habitant, pour répondre à cette question. Après tout, la satisfaction des besoins est fonction de ce que nous consommons, il paraît donc logique d’utiliser le revenu par habitant comme variable de substitution pour évaluer le bien-être.
Cela paraît tout à fait logique, comment ne serions-nous pas heureux si nous sommes riches et malheureux si nous sommes pauvres. Et pourtant…
passé un certain stade, de même que l’argent ne peut pas tout acheter, le bien-être n’augmente pas proportionnellement.
Fichtre! Cela voudrait-il dire que l’on puisse gagner beaucoup sans être heureux? Voire que l’on puisse être pauvre et heureux?
Et le graphique présenté nous montre que, par exemple, les mexicains sont plus heureux que les français (de plus d’un point) alors que leur PIB par habitant est au-moins 2.5 fois inférieur…
Donc, si on veut être heureux, il vaut mieux être mexicain que français.
Mais comment expliquer que le bien-être ne soit pas fonction du revenu?
le rapport signale qu’une perte de revenu a plus d’effet sur le bien-être qu’une augmentation comparable du revenu, ce qui reflète en partie la pression créée par la volonté de ne pas se laisser distancer par le voisin.
C’est-à-dire, si je comprends bien, que c’est l’écart entre les revenus qui empêche les gens d’être heureux…
Autrement dit, pour augmenter le bien-être général, il faudrait réduire l’écart entre les salaires.
Je rêve ou bien ils deviennent communistes à l’OCDE? ;)
Voila donc trois mois que le petit pays où je réside tente vainement de former un gouvernement… Et voilà que je reçois des invitations à signer des pétitions pour l’unité de la Belgique, pour l’union des francophones, etc.
Bref, il semble que les francophones sont intimement persuadés que les néerlandophones veulent l’indépendance; mais pourquoi ne pas simplement organiser une consultation populaire et poser franchement la question?
Et s’ils la veulent vraiment, pourquoi y auraient-ils moins droit que d’autres peuples pour lesquels nous sommes prêts à reconnaître le droit à l’autodétermination?
Y a pas à dire, la Nature part en couille… En ce moment, dans le coin de campagne d’où je reviens, certains arbres fruitiers sont en train de refleurir alors même qu’ils portent encore des fruits, à l’exemple de ce pommier:
Dingue, non?
Comme chaque année (ou presque), je m’en vais me ressourcer quelques jours ici.
Soyez sages et à bientôt…
Et n’oubliez pas de résister aux petits chefs ;)
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