Il était frappant d’entendre la réponse du premier ministre norvégien après l’attentat christianiste d’Utøya:
«Notre réponse à la violence sera plus de démocratie, plus d’ouverture et plus d’humanité. Mais jamais de naïveté.» ((Le Devoir, 28 juillet))
Voila qui tranchait agréablement avec les discours habituels dans ce genre de tragiques circonstances. Pour une fois, les autorités ne semblaient pas vouloir répondre par plus de policiers, plus de caméras, plus de surveillance, …
Pour autant, le répit fût de courte durée… En effet, quelques jours plus tard, on apprenait que:
Les autorités norvégiennes vont créer une centaine de postes de policiers et réviser les mesures de sécurité après les attaques de vendredi qui ont fait 76 morts, alors que le premier ministre Jens Stoltenberg a assuré hier que le pays ne «se laisserait pas intimider».
[…]
Et le ministère de la Justice a fait savoir qu’il débloquait un total de 20 millions de couronnes (2,6 millions d’euros) pour créer 100 nouveaux postes de policiers, a annoncé le principal syndicat policier, Politiets Fellesforbund. ((Le Devoir, 28 juillet))
Finalement, retour aux bonnes vieilles recettes dont on connaît pourtant l’efficacité dans ce genre de cas…