Je profite de l’accueil amical que me fait Un Homme sur son blog pour vous suggérer la lecture de cet article de François Schreuer (Des Bulles).
http://bulles.agora.eu.org/20070623_union_novlangue.html
Oise
Je profite de l’accueil amical que me fait Un Homme sur son blog pour vous suggérer la lecture de cet article de François Schreuer (Des Bulles).
http://bulles.agora.eu.org/20070623_union_novlangue.html
Oise
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Merci pour cet interessant article :)
Je lis : “Le droit doit être univoque, lisible par tous de la même façon, se contenter de prescrire de façon la plus claire possible l’organisation des institutions, affirmer de façon non ambiguë les droits fondamentaux, pas se lancer dans un discours apologétique ou idéologique”
– sauf que le droit est lui-même un produit idéologioque et non une production “naturelle”, ou encore révélée, pour reprendre un terme religieux : la valorisation de la propriété, par exemple. A noter que la déclaration universeelle des droits de l’homme mentionne la propriété collective, si je me souviens bien. ben oui, adoptée en 1948 avec une URSS puissante et légitime
– que le droit est lui-même ambigü, y compris dans la Constitution belge (droit au logement, pour prendre un exemple d’actualité, inadaptation aux nouveaux médias)
toutes choses étant, c’est clair qu’on ne retrouve pas le fatras du défunt traité Constitutionnel européen dénoncé par l’article dans la Constituion belge ou dans tout autre texte de droit digne de ce nom (mais pensons aux législations antirerroristes ou à la circulaire police-école pour constater que ce bordel sémantico-idéologique se trouve ailleurs aussi)
(Pitié, pitié que François Schreuer ne vienne pas sévir sur ce blog ;-) )
Julien, je suis d’accord avec ta critique : le droit est idéologique. Mais il n’empêche que l’article met le doigt sur quelque chose de très vrai : si les mots des textes de lois ne veulent plus rien dire, on est face à un grave problème : loi absconse = inapplicable (ou applicable différemment selon l’interprétation qu’on en fera..). A ce titre, il méritait d’être mentionné ;o)
Ceci dit, là où je ne suis pas d’accord non plus avec F.S., c’est quand il dit par exemple :”Qui sait me dire ce que c’est qu’un « espace de liberté » ? Certes, ça fait joli et ça peut avoir du sens dans d’autres contextes, dans un discours politique par exemple. Mais dans une constitution, je ne vois pas ce qu’il faut entendre par là”. Non, le langage creux n’a rien à faire dans le discours politique non plus, évidemment. (Même si on se désole de le lire ou de l’entendre quotidiennement…)