Ca peut se lire là (en anglais):
http://shelleytherepublican.com/2006/04/linux-european-threat-to-our-computers.html
C’est tellement énorme que ça doit être un fake, et même si ce n’est pas le cas, je préfère tout de même en rire.
Ca peut se lire là (en anglais):
http://shelleytherepublican.com/2006/04/linux-european-threat-to-our-computers.html
C’est tellement énorme que ça doit être un fake, et même si ce n’est pas le cas, je préfère tout de même en rire.
La centrale nucléaire de Tchernobyl pétait et éructait un gentil nuage radioactif qui s’arrêtait gentiment aux frontières de l’hexagone. La désinformation officielle battait son plein et Pierre Desproges nous le disait: “Il n’y a pas loin d’un cher Nobel à Tchernobyl”.
Aujourd’hui encore, les bilans officiels sont (très) sous-evalués et l’on envisage à nouveau le recours au nucléaire comme alternative aux méthodes produisant des gaz à effet de serre…
Rendez-vous dans 20 ans?
[Edit] Qui©he a posté quelques photos souvenirs de l’événement ici.
Résultat d’une politique sécuritaire, de l’exploitation médiatique de la peur?
PARIS (AFP) – Plus d’un tiers des Francais pense que l’extrême droite “enrichit le débat politique” et “est proche de leurs préoccupations”, selon un sondage IFOP/Acteurs publics à paraître vendredi.
Voilà qui semble nous promettre un duel Sarkozy – Le Pen pour le second de l’élection présidentielle de 2007…
Liberté, égalité et quoi encore?
Ca chauffe au Népal:
KATMANDOU (AFP) – Les forces de l’ordre népalaises étaient massivement déployées jeudi matin à Katmandou où un couvre-feu, avec ordre de tirer à vue sur les contrevenants, a été décrété pour empêcher la tenue d’une grande manifestation de l’opposition pro-démocratie contre le roi.
J’espère que ces manifestants apprécieront d’être fauchés par des fusil-mitrailleurs belges, vendus à l’époque où Louis Michel justifiait cette vente par un discours que j’ai déjà évoqué ici.
Mais au fait, que dit-il ce brave homme sur la situation actuelle au Népal? Eh bien rien… Par contre, il se contente de distribuer 6 millions d’euros aux victimes du conflit (comme on peut le lire ici).
En fait, ça doit être ça la nouvelle politique sociale-libérale: gagner plein d’argent en vendant des armes à un pays et distribuer aux victimes de ces armes une aide humanitaire prélevée sur les bénéfices de la vente…
Suite et fin de ce que je vous narrais ici et ici. Attention, comme notre voyage, c’est long…
Nous voilà donc vendredi soir, notre joyeuse accompagnatrice vient nous rendre visite pour nous expliquer comment se passe le départ. Nous devons prendre le bus à 9h à la gare routière; mais avant il est impératif de bien tout nettoyer et ranger car ils sont exigeants avec la garantie. Nous fixons également un rendez-vous avec elle afin de lui remettre les clés de l’appartement: à 8h30 pratiquement devant son immeuble (situé à côté des “oeufs” que nous devons prendre pour remonter vers la gare routière).
Après son départ nous nous répartissons les tâches à accomplir le lendemain matin. Le réveil est fixé à 6h30.
Force m’est d’avouer que notre organisation fut très bonne. Nous avons réussi à quitter l’appartement dans les temps impartis et nous retrouvons sur le lieu de rendez-vous pour remettre les clés à notre joyeuse accompagnatrice. Hélas, celle-ci ne pointe pas le bout de son nez. Après plusieurs minutes d’attente, une partie de notre groupe monte déjà vers la gare routière, histoire que le bus ne parte pas sans nous. Il apparaîtra que l’accompagnatrice n’arrivera jamais et la partie du groupe restée en arrière ne trouve pas d’autre solution que de laisser les clés à l’accueil de notre immeuble.
Bref, nous voilà finalement tous réunis pour attendre l’arrivée du bus à la gare routière, ce dernier arrive en effet vers 9h30. Nous embarquons et constatons avec une certaine joie crainte qu’il s’agit des mêmes chauffeurs qui nous avaient amenés avec un tel brio jusqu’à la station…
Cette crainte sera justifiée; en effet, il neige pendant que le bus descend vers la vallée, et même, il neige de plus en plus, nous voyons de nombreux véhicules s’arrêter sur le côté de la route pour remettre leurs chaînes. A un certain moment, le chauffeur décide que la route glisse trop et s’arrête, au milieu de la route. Va-t-il mettre des chaînes? Nenni, le livre saint règlement stipule qu’on ne peut mettre de chaînes en descente…
Donc, nous voilà immobilisés au milieu d’une petite route de montagne. Bien sur, les automobilistes nous doublent pour descendre, excepté un 4×4 qui rate probablement sa manoeuvre et finit par toucher l’arrière du bus. Un des chauffeurs sort pour établir le constat. Pendant ce temps, nous faisons remarquer à l’autre chauffeur que non seulement les voitures nous doublent en descendant; mais d’autres bus aussi. Il décide alors de reprendre la route, apparemment avant que le constat ne soit terminé, car nous entendons l’autre chauffeur s’entretenir avec la propriétaire du 4×4 en lui sommant de nous retrouver à la gare de Moutiers (la ville qui se trouve dans la vallée) car sinon il “porte plainte pour délit de fuite et non-assistance à personne en danger”. Ah, nous étions donc en danger?
Après de longues minutes, nous arrivons enfin à la gare de Moutiers où, à ma grande surprise, nous ne nous arrêtons pas pour terminer le constat; mais bien pour embarquer d’autres passagers. Nous repartons avant que la propriétaire du 4×4 n’ait pu nous rejoindre, ce qui donne à nouveau lieu à des échanges téléphoniques et un nouveau rendez-vous est fixé dans une station-service où le 4×4 parvient enfin et le constat peut-être terminé.
Nous repartons, avec déjà plusieurs heures de retard, ce qui ne manque pas de nous inquiéter, car les chauffeurs ont annoncé qu’ils ne pouvaient conduire que 8h chacun, soit un total de 16h, et qu’ils étaient partis à 6h ce matin. Ce qui fait qu’à 22h, ils doivent s’arrêter pour dormir 8h. Qu’adviendra-t-il de nous en pareille circonstance? Nul ne le sait…
Notre inquiétude croît d’autant plus qu’en discutant avec un groupe qui avait déjà pris le bus sur l’entièreté du trajet aller, nous apprend que le trajet comporte d’autres étapes que Paris et Bruxelles, puisqu’ils s’étaient arrêtés à Lille et à Gand…
Nouvelle surprise lorsque nous voyons le bus prendre la sortie vers Chambéry. Il est plein, donc pas question d’embarquer d’autres passagers; débarquerions-nous des gens? Pas du tout, en surprenant la conversation téléphonique d’un des chauffeurs, nous comprenons que l’autre chauffeur a oublié son portable à l’hôtel où ils logeaient à Chambéry et nous ne faisons que passer le récupérer… Qu’importe si nous sommes déjà très très en retard.
Vers 14h45 nous nous arrêtons dans une station-service pour une pause de “3/4h”. L’occasion d’aller faire un tour aux toilettes; hélas, elles semblent fort sollicitées et comme une passerelle nous permet d’aller à la station de l’autre côté de l’autoroute nous décidons, avec succès, d’y tenter notre chance. Cette station-service-là me paraît étrangement familière, et pour cause, c’est là que nous nous étions arrêtés à 6h du matin à l’aller. Or à l’aller, de cette station-service, nous n’étions plus qu’à 3h de route de la station. De là, une déduction toute simple nous permet de constater que nous avons déjà 3 heures de retard. Je retourne dans le bus vers 15h15, juste à temps pour constater que celui-ci voulait déjà reprendre la route et c’est sur nos cris que les chauffeurs décident d’attendre les malheureux “retardataires” qui croyait vraiment avoir 45 minutes de pause…
Nous reprenons finalement la route avec tout le monde à bord; mais c’est pour tomber dans des gros embouteillages. Nous roulons au pas. Voyant l’heure défiler, nous nous inquiétons auprès des chauffeurs de savoir ce qui va se passer lorsque leurs 16 heures de conduite seront écoulées. Ils nous expliquent qu’ils vont appeler leur patron et que si celui-ci les couvre, ils continueront à rouler… Rassurant…
D’autant plus qu’ils ne font que nous affirmer leur talent de routiers. En effet, sans doute pour gagner quelques précieuses minutes à un péage, le chauffeur choisit une des files les plus à droite où il n’y avait pratiquement pas de file. Et pour cause, il s’agissait en réalité d’une sortie. Qu’importe, une petite marche arrière pour se remettre dans une file et le tour est joué…
Vers 21h30 nous arrivons au dernier péage avant Paris où le bus s’arrête, histoire de débarquer quelques personnes qui habitent dans la région et nous en profitons pour faire une rapide pause pipi (mais certains restent dans le bus pour s’assurer qu’il ne partira pas sans nous), car c’est notre premier arrêt depuis la pause susmentionnée…
A 22h nous arrivons enfin à Paris, nous nous arrêtons à l’extérieur de la gare routière, les parisiens débarquent rapidement et nous voilà repartis, direction Lille. Nous y arrivons vers 0h20 et débarquons les lillois. Nous voilà repartis en direction de Gand. Le chauffeur semble hésiter à prendre un embranchement, du coup il s’arrête en plein milieu de l’autoroute, les 4 feux clignotants, histoire de retrouver son chemin. Fort heureusement, il n’y a pas trop de circulation dans la périphérie de Lille vers minuit trente…
Je commence à m’assoupir; mais je me réveille pour voir les gantois débarquer rapidement et nous voilà reparti pour la destination finale: Bruxelles. Nous ne sommes plus que treize dans le bus; mais heureusement, cela ne nous portera pas malheur, car à 2h30, nous arrivons enfin à destination sur le parking Delta après 17 heures de route.
Pendant que nous descendons et reprenons nos bagages, les chauffeurs “nettoyent” leur bus, c’est-à-dire vident tout ce qu’ils trouvent sur le parking. Ils repartent en laissant derrière eux un monticule de déchets sous nos yeux indignés…
C’est la fin d’un beau voyage qui, à défaut d’avoir été agréable, nous laissera certainement un souvenir impérissable…
Vous savez maintenant où vous adresser pour pouvoir vivre de vraies aventures près de chez vous.
“[…] il n’y a qu’une solitude, et cette solitude-là est grande et n’est pas facile à porter; presque tous connaissent des heures où ils aimeraient l’échanger contre une quelconque communauté, si banale et de si peu de prix fût-elle, contre le semblant d’un piètre accord avec le premier venu, avec le moins digne…”
Rainer Maria Rilke, 23 décembre 1903
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